Le ministre de la Justice dit que les prétentions du Rassemblement notamment, sont «attentatoires à l’esprit et à la lettre de la Constitution». En clair, les exigences du Rassop (Tshisekedi-Katumbi) et du Front pour le Respect de la Constitution (Eve Bazaïba) sont anticonstitutionnelles. La Majorité présidentielle regrette le temps ainsi perdu et qui a perturbé le calendrier politique contenu dans l’Accord du 18 octobre. Tirant donc les conséquences de l’échec de la médiation de la CENCO, le camp présidentiel proclame une foi de plus sa foi en l’Accord du 18 octobre et demande sa mise en oeuvre effective. Pour les retardataires ou les non signataires, le régime les renvoie à l’article 24 de l’Accord politique qui prévoit une ratification a posteriori. Plus question donc des négociations si l’on en juge par le ton du communiqué. C’est l’impasse. La Belgique a demandé à ses ressortissants d’observer la plus grande prudence.
Cette position de fermeté de la Majorité présidentielle va accélérer la formation du gouvernement, attendue pour au plus tard le début de la semaine prochaine selon Kikaya Bin Karubi, conseiller politique du président Kabila.
(Ci-dessous le communiqué de la Majorité présidentielle)
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Israël Mutala
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