Devant des millions de personnes, devant leur poste télévisé ou dans la salle du Congrès, le président Joseph Kabila s’est exprimé pour rassurer la population.
« Pendant 15 ans, les Congolais m’ont accordé leur confiance », a débuté le président. Avant d’entamer son discours, le président demande une minute de silence pour les victimes de Beni, Kasai, Kinshasa, et d’autres.
Pourtant, la situation politique en RDC n’a rien de réjouissant. Le Premier ministre a posé sa démission ce lundi.
82% taux de chômage en #RDC #JosephKabila ,#discours #Congres pic.twitter.com/wMgagPmf0s
— Charly Kasereka (@charlyxons) November 15, 2016
Il rappelle qu’en 2001, il s’était engagé à « opérer des changements profonds ». Il se félicite « d’une chemin semé d’embûches mais dont on peut être fiers » avec par exemple, le passage à la décentralisation et 26 provinces.
Lors de son discours, il a déclaré que le pays avait été montré du doigt mais fait dorénavant parti des exemples comme la lutte contre les violences sexuelles. Il explique que le budget de l’éducation a augmenté, de 1% en 2001 à 15% en 2015.
Selon lui, la RDC a renoué avec la croissance grâce à la réduction de la dette et le contrôle de l’inflation.
Le président en a profité pour « condamne fermement » les événements du 19 et 20 septembre 2016. « La stabilité politique doit être considéré comme patrimoine commun », a-t-il ajouté.
Le président n’a toujours pas donné de date pour une prochaine élection présidentielle, qui aurait dû avoir lieu en décembre 2016.
#JosephKabila appelle la classe politique à se préparer pour les prochaines échéances électorales,sans donner une date precise!@VOAFrench
— Charly Kasereka (@charlyxons) November 15, 2016
Kabila ne peut jamais donné de précisions sur les dates de son départ et des élections.
Il préfère être chassé par le peuple congolais parce qu’il prépare sa fuite.
Le vent de la démocratie va l’emporter contrairement à ce qu’il croit.
Rendez-vous le 20/12/2016.
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