Réagissant sur les massacres commis à Beni, dans l’Est de la République démocratique du Congo , le député Martin Fayulu « refuse qu’on impose » une crise « artificielle » au pays.
De nouveaux massacres ont été commis hier, samedi 13 août, en fin de journée, dans la périphérie de Beni, en RDC. Des assaillants armés ont tué des dizaines de villageois et une dizaine de maisons ont été incendiées. La société civile en territoire de Beni attribue cette attaque aux rebelles ougandais de l’ADF (les Forces démocratiques alliées). Un deuil de trois jours a été déclaré à partir de demain lundi 15 août.
Pour Martin Fayuli, il s’agit d’une « crise artificielle ».
« Le peuple congolais refuse qu’on lui impose une crise artificielle aux fins d’accompagner un groupe d’individus décidé à violer la Constitution », a déclaré l’opposant congolais, candidat à la présidentielle pour le compte de son parti (Ecidé), via son compte twitter.
Le peuple congolais refuse qu’on lui impose une crise artificielle aux fins d’accompagner un groupe d’individus décidé à violer la Const.
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) 14 août 2016
Quelques jours seulement après la visite du président Joseph Kabila dans l’Est, au moins 35 civils ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche à Beni, théâtre de massacres depuis 2014.