

L’histoire se répète inlassablement de manière cruelle. Comme les combattants et héros Français et Vietnamiens de Dien Bien Phu en 1954, qui attendaient jour après jour une aide de l’aviation américaine (dont les portes avions étaient à quelques encablures) et un bombardement au napalm des positions communistes du Général Giap, et des canons et casemates adverses, les combattantes du lieutenant Reem Hassan n’ont pas reçu les soutiens aériens promis par la coalition Occidentale. On le sait aujourd’hui avec certitude. (Lire aussi
http://ripostelaique.com/le-general-henri-poncet-accuse-la-classe-politique-francaise-dincurie.html ).
Bigeard et ses paras à Dien Bien Phu
Prises sous le déluge de feu de DAECH, elles ont demandé, pendant des heures, par radio, l’aide aérienne promise par leurs contacts US et Français (bruits assourdissants d’explosions et cris de blessées) « Reem Hassan To Air Force Command…. (friture, fond de conversation en Anglais et en Français) Reem Hassan To Air Force Command…. On nous extermine…. Venez vite pour le bombardement dans le Ghab…. Reem Hassan To Air Force Command…. Urgent besoin appui feu aérien ou hélico promis…. Tiendrons une heure encore dans le Ghab…. Puis tenterons repli sous feu ennemi… Sommes à cours de munitions, grenades…. Plus de fumigènes… Plus de morphine pour les blessées… Reem Hassan To Air Force Command…. Répondez s’il vous plait… (énorme bruit d’explosion)… Reem Hassan To Air Force Command…. Ils amènent des chars…. (des blessés hurlent de douleur, le lieutenant Reem Hassan crie et supplie dans sa radio) Aidez-nous ou on va tous crever…. », tel est l’un des derniers messages radio adressé par la Jeanne d’Arc Reem Hassan aux forces de la coalition Occidentale et intercepté par les services de renseignements d’un des Pays engagés dans le combat contre DAECH.
Les héros de Dien Bien Phu encore vivants, les anciens paras du Général Marcel Bigeard, les Légionnaires (lire aussi http://ripostelaique.com/carcassonne-les-paras-face-a-des-agresseurs-de-type-maghrebin.html ), les soldats Français ayant combattu au Liban, en Irak, en Afghanistan comprendront, avec le corps rempli de frissons, le drame qui s’est joué pendant plusieurs heures au cœur de l’Ouest Syrien, dans le Ghab. Les combattantes de Reem Hassan ont été lâchées, abandonnées… Pourquoi ? Pourquoi avoir laissé ces combattantes « crever » alors qu’un soutien aérien avait été promis ?