Fin du mystère entourant la vie du président de la Céni, l’abbé Malu-Malu dont on sait maintenant qu’il vient de subir sans succès une triple opération d’un cancer de cerveau, ce pourquoi ce prêtre vient de présenter sa démission au président de la république de sa présidence de la Céni, démission aussitôt acceptée.
Il est évident que cette démission de l’abbé Malumalu aura sans nul doute des répercussions sur l’organisation des élections attendues, et notamment le respect du calendrier présenté par la Céni, un calendrier qui ne pourra pas être respecté. On scrute l’horizon pour connaitre l’oiseau rare qui pourra succéder à Malumalu.
La Ceni est composée de membres représentatifs de diverses composantes de la population congolaise. Selon le communiqué officiel lu à la télévision, Joseph Kabila demande à la société civile, dont était « issu » l’ecclésiastique quinquagénaire, de se réunir pour designer son remplaçant ».
Cette démission est « un nouveau coup de tonnerre dans le paysage » politique congolais, a rapidement réagi sur son compte Twitter Olivier Kamitatu, un des dirigeants du G7.
Force est de noter. Malu-Malu était l’expert attitré de la Ceni, déclarent des sources, en faisant allusion au fait que l’abbé était crédité d’avoir organisé en 2006 les premières élections libres depuis l’indépendance du pays en 1960, au sortir de deux guerres ayant ravage le pays entre 1996 et 2003.
Pour beaucoup de politique, la démission de I’abbé Malu-Malu, « va compliquer les choses » alors que le temps est compté pour organiser la prochaine présidentielle dans les délais prévus par la Constitution et que le fichier électoral issu de la présidentielle et des législatives de 2011 est jugé totalement « corrompu » par l’opposition et que l’enrôlement des nouveaux majeurs est au centre des enjeux.
Boendy BL/La République